Les bienfaits de la lecture sont nombreux. Lire nous distrait, accroît nos capacités cérébrales, élargit notre vocabulaire, améliore notre expression et nous instruit. En développement personnel, les livres sont une formidable source d’inspiration dans la recherche d’une vie meilleure. Voici 3 livres inspirants qui, parmi d’autres, m’ont aidé et m’aident encore au quotidien.
1 — Comment dominer le stress et les soucis
En réalité, le livre que j’ai lu est la première édition sortie en 1946. Son titre français était alors Triomphez de vos soucis. Vivez que diable ! Cet ouvrage trônait sur une étagère dans le bureau de mon père. Il était le voisin d’une édition datée de 1941 de l’incontournable Pensez et devenez riche de Napoleon Hill ! J’étais encore adolescent lorsque j’ai découvert les précieux conseils de Dale Carnegie. Cela fait donc très longtemps que je les applique. En voici 3 :
Trouver les raisons d’être heureux
Nous sommes le frein à notre propre bonheur. Nous avons tendance à repasser en boucle ce qui nous chagrine. Les choses négatives prennent trop souvent le pas sur tout ce qui peut nous rendre plus heureux. L’auteur préconise de diviser notre vie, comme il dit, en compartiments étanches. Séparer vie professionnelle et vie privée et le présent du passé et du futur est parfois difficile, mais très efficace. Recenser tout ce qui peut nous aider à aimer la vie et notre existence est particulièrement bénéfique. Dale Carnegie nous incite à nous réjouir de bonheurs simples. Il nous invite à vivre des moments vrais grâce à la pleine conscience. Adopter ces habitudes réduit fortement le stress et nous rapproche d’une vie plus heureuse.
Accepter l’inévitable et envisager le pire
Lutter contre l’inévitable est inutile et destructeur. Comprendre cela et l’admettre est déjà un grand pas vers l’apaisement. En atténuer les conséquences en est un autre. Il nous arrive de nous tourmenter à propos de quelque chose qui pourrait peut-être arriver. Ce n’est qu’une éventualité, mais cette supposition nous fait imaginer une cascade d’effets négatifs. Le conseil donné par l’auteur est d’envisager et de reconnaître comme probable le pire scénario. Dans la plupart des cas, ce que l’on craignait ne se produit pas. Parfois, le problème se résout de lui-même. Souvent, les conséquences sont bien moins fâcheuses que ce que l’on avait redouté.
Être tolérant envers les autres
La rancœur ne sert à rien et est terriblement toxique. Il faut accepter que le manque de reconnaissance et l’ingratitude fassent partie de la nature humaine. Par ailleurs, chacun voit le monde à travers ses propres filtres. Si j’ai raison, cela ne veut pas dire que l’avis induit par votre propre vision soit mauvais.
La relation avec les autres est un thème maîtrisé par l’auteur. Sur son blog Des Livres Pour Changer de Vie, Olivier Roland a écrit un excellent article sur l’ouvrage Comment se faire des amis de Dale Carnegie.
2 — L’homme qui voulait être heureux
Le titre m’a plu et j’ai acheté ce livre sans en savoir davantage. L’homme qui voulait être heureux est un roman simple dont l’objectif est de nous aider à trouver les clés du bonheur. Le récit de Laurent Gounelle ne nous fait pas des révélations fracassantes. Mais il est une excellente base à une introspection salutaire. Je vous présente les 3 points qui me paraissent les plus significatifs.
Réussir sa vie
Réussir sa vie, ce n’est pas gagner beaucoup d’argent ou afficher sa réussite sociale. C’est avant tout être en phase avec ses valeurs. Il faut avoir la capacité d’apprendre à bien se connaître, de savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas. Faire ce que l’on aime tout en étant utile aux autres est une excellente vision de la vraie réussite d’une vie.
Croire en soi, mais dépasser ses croyances
Nous sommes ce que nous croyons. L’image que nous avons de nous est ce que nous sommes aux yeux des autres. Ceux-ci nous renvoient cette image, ce qui nous conforte dans nos croyances. La confiance en soi est bénéfique à notre développement et à nos relations avec les autres. Mais les croyances peuvent être une barrière à notre bonheur. Nous pensons être incapables de certaines choses qui nous paraissent inaccessibles. Viser l’impossible nous aide à nous surpasser, à être meilleurs. Cela peut rendre possible ce qui semblait ne pas l’être.
Suivre sa route
Nous sommes les seuls dirigeants de notre vie. C’est à nous de prendre les bonnes décisions. Nous pouvons bien entendu profiter des conseils d’autrui, mais nous devons éviter l’influence des personnes négatives. Pour mener à bien les projets qui nous tiennent à cœur, nous devons faire des sacrifices. Parfois, nous avons à faire des choix cornéliens. Sortir de notre zone de confort nous rend plus forts.
3 — La semaine de 4 heures
Est-il encore besoin de présenter ce best-seller de Tim Ferriss ? J’en avais tellement entendu parler que j’ai fini par l’acheter il y a quelques années. Grâce à La semaine de 4 heures, de nombreux salariés ont choisi de fuir le cadre classique du travail. Le concept du « métro-boulot-dodo » en attendant l’heure de la retraite est révolu. L’auteur explique également, à l’aide d’exemples concrets, comment être plus efficace et performant dans son travail. Viser les meilleurs résultats tout en faisant le moins possible relève de l’intelligence et non de la paresse. Personnellement, les 3 idées qui m’ont sensibilisé sont les suivantes :
Choisir la liberté
Être libre de faire ce que l’on veut, quand, où et avec qui on veut est une perspective très motivante. Elle explique l’explosion du nombre de freelances et de nomades numériques. Travailler moins et gagner moins permet de dégager du temps pour soi. C’est plus rentable que gagner davantage et être esclave de son activité. L’entrepreneur bienheureux cesse d’être au service de son entreprise. C’est, au contraire, celle-ci qui est à son service.
S’offrir des miniretraites
Toujours dans cet esprit de liberté, Tim Ferriss nous suggère de ne pas attendre d’être retraité pour profiter de la vie. En optant pour les miniretraites, nous pouvons savourer, dès maintenant, des moments de déconnexion. Prendre quelques semaines ou quelques mois de retraite, voire une année sabbatique peut être financièrement intéressant. Il suffit de tirer parti du coût de la vie bas des pays moins développés. Même en Europe, il existe beaucoup d’endroits où la vie est moins chère qu’en France. Par exemple, le coût moyen est 25 % moins élevé outre-Pyrénées que dans l’Hexagone.
Automatiser ses revenus
En automatisant ses revenus, on ne gère plus son entreprise, on en est le propriétaire. Cette automatisation peut notamment se faire grâce au dropshipping, à l’affiliation ou au principe d’abonnements à des services.
J’ai eu deux révélations lors de ma lecture. La première est qu’il n’est pas nécessaire de réinventer la roue. Il suffit d’observer ce qui fonctionne et de s’en inspirer tout en améliorant le système. Jusqu’alors, j’avais tendance à croire qu’il fallait avoir l’idée du siècle pour gagner sa place au soleil. La seconde révélation est qu’il est possible de devenir expert dans des domaines que l’on ne maîtrise pas aujourd’hui. On peut assez rapidement acquérir les compétences requises et en savoir plus que 95 % de ses prospects. Toutes les ressources sont disponibles sur la toile : sites et blogs dédiés, formations payantes ou gratuites.
Cet article participe à l’évènement interblogueurs « Les 3 livres qui ont changé ma vie » organisé par le blog Des Livres Pour Changer de Vie d’Olivier Roland.